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Qu’avons-nous appris d’une salle remplie de perturbateurs et d’innovateurs du secteur ?

Alors que l'effervescence du salon Business Travel commence à se calmer, nous avons discuté de ce que nous avons appris d'une salle remplie de visionnaires, de perturbateurs et d'innovateurs du secteur.

L’année qui vient de s’écouler a été une année inhabituelle pour les voyages. De la demande sans précédent aux problèmes de personnel, en passant par les innovations durables et les technologies révolutionnaires. Il est clair que l’industrie est de retour en force. Alors que l’effervescence du salon Business Travel commence à se calmer, nous avons discuté de ce que nous avons appris d’une salle remplie de visionnaires, de perturbateurs et d’innovateurs du secteur.

Service

L’excellence du service est d’une importance vitale pour toutes les organisations du secteur du voyage. La qualité du service à la clientèle se traduit souvent par un niveau élevé de satisfaction et encourage les clients à revenir et à recommander l’organisation à d’autres personnes.

Il n’a jamais été aussi important d’être accessible, responsable et authentique pour les clients. Une bonne TMC doit être là où se trouvent les clients. Qu’ils utilisent WhatsApp, Teams, Slack, des appels téléphoniques ou des courriels, nous devons avoir une longueur d’avance, être des experts de chaque technologie et être disponibles en dehors des heures de bureau. L’efficacité est essentielle pour le gestionnaire de voyages et le voyageur d’aujourd’hui.

Les chiffres comptent pour les clients et ATPI s’enorgueillit d’un service exceptionnellement solide. Avec un score NPS de 60, un temps de réponse moyen aux appels de 15 secondes et un temps de réponse aux courriels de 2 heures et 12 minutes, notre équipe est confiante dans sa capacité à aider les clients lorsque cela compte le plus.

Personnel

Il est communément admis que les entreprises européennes ont du mal à pourvoir les postes vacants. L’industrie du voyage étant actuellement dans l’œil du cyclone, il n’est pas surprenant que les entreprises présentes au Salon du voyage d’affaires ne fassent pas exception à la règle.

Après avoir subi les effets négatifs du COVID et du Brexit, l’industrie du voyage se trouve actuellement au cœur de la pire crise du coût de la vie depuis des décennies, les travailleurs devant faire face à des hausses de prix généralisées. Au cours de la table ronde intitulée “Comment impliquer les voyageurs et les autres parties prenantes dans votre programme de voyage”, il a été indiqué que 99 % des voyageurs sont disposés à voyager à nouveau, ce qui ne fait qu’accroître la pression sur le secteur.

Les clients veulent de l’honnêteté sur les niveaux d’effectifs et font souvent preuve d’empathie face à la pénurie actuelle de personnel dans l’ensemble du secteur, en particulier lorsque de nombreuses équipes fournissent des niveaux de service prépandémiques.

Afin de préparer l’avenir et d’attirer de nouveaux talents dans le secteur, un certain nombre d’entreprises de transport maritime ont commencé à mettre en place des programmes d’apprentissage pour les étudiants dans l’ensemble du pays. En initiant les adolescents aux différents aspects du voyage, on leur ouvre les portes d’une carrière qui durera toute leur vie, ce qu’ATPI a déjà réussi avec le programme Rising Star.

Politiques de voyage

La façon dont les entreprises envisagent et gèrent les voyages d’affaires a changé après la pandémie. De nouvelles politiques et procédures de voyage ont remplacé de nombreuses polices à bas prix, plaçant le devoir de diligence au premier rang des préoccupations.

Les politiques de déplacement sont désormais davantage axées sur les personnes et la rétention. Nombre d’entre eux adaptent leurs politiques pour placer le confort du voyageur au premier plan, tout en s’efforçant de réduire les coûts.
Les entreprises ont procédé à des ajustements pour permettre davantage de voyages en classe affaires ou en classe économique, instaurant ainsi une approche plus sûre et plus confortable du voyage.

Durabilité environnementale

Il n’est pas surprenant que ce sujet soit resté d’actualité lors du salon des voyages d’affaires de cette année. Alors que les secteurs de la marine et de l’énergie, ainsi que d’autres secteurs, ont dû continuer à voyager pour remplir leurs contrats tout au long de la pandémie, pour de nombreuses entreprises clientes, le retour aux voyages est un voyage qu’elles cherchent à planifier de la manière la plus durable possible. Plusieurs intervenants ont souligné l’importance de sensibiliser les travailleurs itinérants et de les aider à faire les bons choix, plutôt que de les imposer à ce stade. En soulignant aux voyageurs la différence d’émissions entre un voyage intérieur en train et en avion, de nombreuses personnes constatent des changements de comportement positifs.

De nombreux débats ont eu lieu au sein des différents groupes de travail sur les SAF et sur la compensation.

Un nombre croissant d’entreprises combinent des programmes de compensation soigneusement choisis avec leurs plans de réduction des émissions liées aux déplacements. C’est un simple fait qu’une politique de voyage à zéro émission n’existe tout simplement pas encore, et il est donc possible d’aider à atteindre la neutralité carbone et, à terme, le zéro net d’ici 2050, par le biais de la compensation, tandis que les entreprises procèdent à des changements stratégiques pour réduire leur empreinte GES globale. Tant que les compensations sont vérifiables et transparentes, elles sont reconnues comme un moyen de soutenir les objectifs de développement durable des Nations unies, dans le cadre de la stratégie ESG plus large d’une entreprise.

La SAF reste un sujet de débat. Bien qu’il s’agisse d’une évolution nécessaire et qu’elle permette de réduire les émissions des réservoirs, ce n’est pas la solution ultime à long terme. Les compagnies aériennes et les gouvernements doivent continuer à investir dans la recherche et le développement de carburants alternatifs et d’avions plus aérodynamiques.

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